•  

    Neptune, trident vers Eole levé,
    Dompte les vagues, des grandes marées,
    Spectacle éblouissant, Quelques jours seulement,
    Viens on va admirer les courants, les cheveux au vent...


    Les embruns qui couvrent nos visages enfantins
    Sont la liberté retrouvée qui nous apporte mille parfums
    Regarde dans cette direction, là où mes yeux posent
    Laisse les tiens y plonger dans un élan d’amour grandiose

    Deux adolescents au gré des vagues sont en émoi.
    Premier baiser sous la bienveillance de Râ, petite joie.
    Mais le temps pour eux passera, mais ils n’oublieront pas.
    Cette journée d’extase, de découverte, l’amour à petit pas

    Comment oublier le bienfait d’un amour naissant ?
    La brise légère qui souffle cet air chaud, les berçant
    Les images presque irréelles de cet apothéose d’amour
    Sont ancrées en eux, les enveloppant d’osmose divine tout autour.

    Avec le temps les premiers serments, un air dans le lointain, une cantatrice ?
    Les câlins s'enhardissent, les mains se font douce ambassadrice
    De la découverte de leurs corps, le sirocco s'est levé pour eux,
    Ils sont seuls sur la plage, leur corps en offrande au soleil et ciel bleu.

    Douce mélodie des sirènes au lointain vient caresser leurs cœurs en émoi
    Doivent-ils les écouter ou s’empêcher d’errer à jamais dans l’effroi
    Jadis aux temps reculés où Ulysse résista à leur chant pour ne pas sombrer
    Pareil que l’illustre voyageur, il leur faut un amour qui ne fasse que perdurer

    JFred et Morganne (4 Mains)


    votre commentaire
  •  

    De la nuit au jour

    La nous a enveloppés dans son manteau de peur,
    Que reste-t-il des lueurs qui s’illuminent quand vient l’aurore ?
    Peu de choses en réalité, puisque l’on sait par cœur,
    qu’il nous faut attendre que s’éveille la faune et la flore

     

    Plane la cape sombre d'ombres furtives,
    Hululement de chouette dans ce désert grisé.
    Les étoiles de la toile sont à présent fugitives,
    Une lueur au loin, l'astre d'or ? une lumière oubliée ?

     

    Au loin quelques zébrures azuréennes se dessinent
    Serait ce la promesse du jour suivant, d’une vie éveillée ?
    Gagne le terrain d’un ciel dégagé, allumant ses vitrines
    Ouvrons nos yeux, le noir s’éloigne, claire sera la journée

     

    Le crépuscule sort d'une brume éclairé par Râ,
    Dieu que le jour est divin, aujourd'hui il fera beau.
    Les rues s'animent, la campagne se réveille ici-bas.
    La lumière s'éteint dans  les chaumières, Paris est dans le métro.

     

    Au bout des tunnels qui parsèment la capitale de ce pays
    Le jour a pris son envol et au loin le soleil commence à poindre
    Mégapole ou désert rural, il y brillera jusqu’à l’infini
    Soleil, ô soleil tu es là, tu nous invites à te rejoindre.

     

    Comme Noé privé de terre, à la lumière intense on fait des bonds,
    Engourdis par une nuit câline sans tourment, nous nous hâtons.
    Pourquoi aller au boulot, vite profitons de la douceur des rayons,
    Monsieur Soleil, nous entraîne, belle campagne, nous arrivons.

    4 mains jfred et Morganne


    votre commentaire
  • Les feux d'artifices

    (17 juillet 2012)

     

     

    Le crépuscule du soir assombrit le ciel,

    La foule est dense le regard levé vers l'irréel,

    Des myriades de couleurs vont partir en claquant,

    Sur une musique de Michel Jarre, oxygène, mais c'était avant...

    Attendant la moindre étincelle, nous sommes debout et contemplatif

    Les cieux noircis par le jour qui s’enfuit, nous attendons presque craintif.

    Va-t-il s’illuminer de toute sa splendeur chaque année renouvelée ?

    Nous attendons du ciel qu’il s’embrase juste pour nous émerveille .

    Première cascade en jet de feu illumine le noir,

    Tourniquet en folie, multicolore, feu d'un soir..

    Des crépitements, dans l'astral éblouissent les yeux,

    Rivés vers les fleurs éphémères des bouquets merveilleux.

    Les cris des enfants transperçant la nuit étincelante,

    Nos mains liées pour plus de complicité amusant.

    Les rosaces de couleurs envoyées au ciel dégagé

    Fait briller cette ode au visuel explosif glorifiant .

    Main dans la main, ma tête reposant sur ton épaule,

    Minute du final tout en couleurs nos coeurs explosent.

    Comme des coeurs d'enfants, nous avons le bon rôle,

    Le bouquet et la musique sidérale, nous met en osmose.

    Corps contre corps, âme contre âme, toi et moi

    Les illuminations musicales nous font comme un toit

    Un ciel de lumière qui nous couvre et nous protège

    Comme ces petites flammèches qui retombent en neige.

    Le noir du ciel maintenant scintillant d'étoiles,

    Nous ramène sur terre, aller on met les voiles.

    Redescendons sur terre et colorisons le monde,

     Comme les feux d'artifice nous ont mis d'humeur vagabonde.

     

    .4 mains jfred et morganne

     

     


    votre commentaire
  •  

    Amoureuse romantique, heureuse je suis,

    Sauter le pas, intimidée, Dieu que j'ai envie.

    Rebelle pourtant tes doux baisers me laissent en sursis

    Ta bouche tendre explore la mienne, je suis en délit.

     

    Doux moment qu’est celui du baiser,

    Lorsqu’il unit les lèvres de deux protégés.

    Donnes toi à ma bouche comme je me donne à la tienne,

    Nos lèvres soudées en un souffle qui balaie nos peines.

     

    Sentir en contact la douceur de tes lèvres,

    Me délasse et me donne de l'amour la fièvre.

    Subrepticement, nos corps se resserrent,

    Plus rien n'existe, lumière tamisée pour repère.

     

    Ton corps contre le mien, comme au plus près,

    Je sens tes formes, ta poitrine, tes seins si bien faits.

    Je sens tes hanches onduler sous mes mains,

    Serre toi contre moi, ne faisons qu’un.

     

    Cœur battant à tout rompre, à toi tendrement je suis,

    Premier pas, ta douceur est infinie, tu rythmes mes envies.

    Peau contre peau, je deviens femme, par toi,

    Première fois, premier bonheur de mon émoi.

     

     

    Morganne et jfred (4 mains)


    votre commentaire
  •  

    Evasion

     

    Ballade à deux au bord de la Méditerrannée

    Aucune trace sur le sable, plage immaculée

    L'astre d'or s'est levé nous trouvant endormi,

    Fenêtre ouverte, le jour doucement nous a surpris.

     

    Les premiers rayons du soleil caressent notre peau,

    Douceur câline, prometteur d'un jour nouveau.

    Au-delà des soucis et des oripeaux,

    Choisissons la vie à toutes nos peurs.

     

    Mas en haut de la colline dominant la mer,

    Deux cœurs qui s'aiment et espèrent.

    Doux parfum de mimosa montent jusqu'à nous,

    Exhalant une fragrance douce, aimons nous.

     

    Nos mains unies liées, entrelacées,

    Qui nous soudent, ô mon aimée.

    Rien ni personne ne saura nous défaire

    De cette aura d’amour que l’on sent, que l’on flaire.

     

    Cœur à cœur, Provence douceur,

    Tout n'est qu'abandon dans le bonheur.

    « Lou soleilladou », les fifres et tambourins

    La bénédiction de la Provence à nous humains.

     

     

    Morganne et Jean Frédéric (4mains)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique