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De la nuit au jour
La nous a enveloppés dans son manteau de peur,
Que reste-t-il des lueurs qui s’illuminent quand vient l’aurore ?
Peu de choses en réalité, puisque l’on sait par cœur,
qu’il nous faut attendre que s’éveille la faune et la florePlane la cape sombre d'ombres furtives,
Hululement de chouette dans ce désert grisé.
Les étoiles de la toile sont à présent fugitives,
Une lueur au loin, l'astre d'or ? une lumière oubliée ?Au loin quelques zébrures azuréennes se dessinent
Serait ce la promesse du jour suivant, d’une vie éveillée ?
Gagne le terrain d’un ciel dégagé, allumant ses vitrines
Ouvrons nos yeux, le noir s’éloigne, claire sera la journéeLe crépuscule sort d'une brume éclairé par Râ,
Dieu que le jour est divin, aujourd'hui il fera beau.
Les rues s'animent, la campagne se réveille ici-bas.
La lumière s'éteint dans les chaumières, Paris est dans le métro.Au bout des tunnels qui parsèment la capitale de ce pays
Le jour a pris son envol et au loin le soleil commence à poindre
Mégapole ou désert rural, il y brillera jusqu’à l’infini
Soleil, ô soleil tu es là, tu nous invites à te rejoindre.Comme Noé privé de terre, à la lumière intense on fait des bonds,
Engourdis par une nuit câline sans tourment, nous nous hâtons.
Pourquoi aller au boulot, vite profitons de la douceur des rayons,
Monsieur Soleil, nous entraîne, belle campagne, nous arrivons.4 mains jfred et Morganne
Tags : jfred, morganne
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