• Couleurs

     

     

     

     

     

    Un, j’ai envie de parfumer ma vie de toi



    Deux, je voudrais du bleu dans tes yeux



    Trois, j’aimerais l’odeur du bois



    Quatre, une vie pour nous, à deux



     

    Cinq, le rose de mes joues explose lorsque tu me souris,



    Six, des myriades de tons dans ton regard lorsque tu me tiens la main.



    Sept, sous la frondaison de la forêt, notre connivence est symphonie,



    Huit, tes lèvres au goût de miel effleurent le miennes, viens n'attendons pas demain.



     



    Abandonnez sur le douce mousse vert tendre sous les feuillus,



    Balancé par Eole les arbres nous font un divin abri.



    Comme dans une barcarole, laissons nos corps heureux et nus,



    Du haut du ciel un rai de lumière jaune perce, des oiseaux pépient. 



     



    Et après que les minutes et les heures aient défilées



    Fini les moments sombres pour nous deux



    Gardons nous de la tristesse du monde, de la morosité



    Hier est passé, aujourd’hui se tait, demain sera feu.



     



     

     4 mains jfred et Morganne


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  •  délicieuse erreur d'aiguillage

     Un quai de gare, une foule qui s'amasse,

      Le train arrive à toute allure, mais passe.

    J'ai encore pour réfléchir l'arrêt prochain,

    Prendre le rail,  où ne pas te rejoindre demain.

     

     

    Sera-t-elle là où j’aimerais tant la voir

    Ce train qui arrive, qui file pour ne pas s’arrêter

    Sans doute le suivant, le regard posé sur l’horizon bleuté

     

    Je suis montée au hasard sans trop savoir,

    Vers quelle destination, mais un espoir, le voir.

    Le train va à toute allure, le film  s'accélère, sera-t'il en gare?

    Les monts les vaux, défilent sous mes yeux hagards.

     

    Ai-je bien fait d’avoir pris ce billet vers sa destination ?

    Cet espoir naissant me fait oublier cette question

    Sera-t-elle là au bout de ce si long voyage ?

    Dans ce wagon, j’y ai assis mon amoureux bagage

     

    Le haut parleur serine cette information,  Terminus, gare de Lyon ,

    Je descends sur le quai, regarde autour de moi, verrais je le petit pavillon ?

    Celui qui devait nous faire nous voir, nous reconnaître de loin dans la foule,

    Personne, mes yeux deviennent "Lac",  des gouttelettes perlent,  mon cœur

     

    Train arrêté, je descends et ce haut parleur qui hurle sa litanie

    Je le sais que je suis arrivé à Paris

    Mon regard va et vient.. Personne à l’arrivée

    Quel est donc cet autre que moi qui semble me regarder ?

     

    Mais mon regard rencontre celui d'un homme aussi perdu que moi,

    J'en suis presque heureuse de le voir ainsi, seul dans mon désarroi.
    Il s'avance doucement, comme aimantés, nos yeux ne se quittent pas,

    Quel fait étrange, mes larmes ne coulent plus, on dirait que je le connais déjà.

     

    Ses yeux, son visage, tout n’est que lumière qui d’un coup éclaire mes pensées

    Qui est-elle ? Je m’avance, elle fait un pas, j’accélère,  je ne peux freiner.

    Elle est là, seul le souffle léger de l’air peut s’immiscer entre nous

     

    Nos lèvres esquissent un sourire. Serait-ce l’amour fou ?


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  • 4 mains avec jfred


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  •  

    Les deux pôles s'aimantent

     

    Conte-moi, susurre-moi à l'oreille l'histoire de notre belle vie,

    Celle qui enchante nos jours fleuris, et nos nuits de douceinsomnie. 

    Laissons loin derrière nous, les jours pâles et distants, 

    Pour atteindre les sommets de la jouissance d'antan.

     

    Laissons tout notre saoul entrer l’air en nos poumons,  

    Emplissons-nous de nos envies, de nos désirs de notre dévotion  

    Envers ces plaisirs dont nous savons, nous abreuver   

    Lorsque nous sommes heureux à en crever. 

     

    Oublions le temps des heurts et des impasses,  

    redressés de main de Maître mais c'était avant, le temps passe,  

    Le bonheur nous l'avons construit tout au long du chemin,  

    Aventures sans lendemain, oubliées, pardonnées, bonheur quand tu nous tiens.

      

    Enfin le temps n’est plus aux malheurs 

    Il nous a pris et nous entraîne vers de belles heures

     

    Enfin la pluie s’est effacée, laissant place au soleil 

    Il nous irradie de son aura et nous entoure de merveilles  

    S'il avait fallu pour des broutilles gâcher notre amour,  

    Noir le ciel au dessus de nos têtes, griserait pour toujours. 

     

    Ici, en positivant, le ciel est bleu et l'on va de l'avant, 

    Suivons la sente verdoyante, scellons notre destin sereinement.   

     

    Au diable le malheur qui nous a meurtri  

    Qu’il se revête de ses habits salis  

    Plus rien ne voilera notre amour dévoilé  

    Puisque toi et moi, pour la vie, nous allons rêver.  

     

    4 mains de jfred et morganne


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