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    Une silhouette gracile se détache dans l'horizon,
    Sur sa main, laiteuse est posé un joli papillon.
    Que regardes-tu, jeune fille, pour mettre toute ton attention?
    Je vois, sur la rive, de l'eau sort un vol de poissons !

    Etaient-ce des dauphins, O mon imaginaire,
    Aux âmes les plus évoluées de la mer,
    Ou bien ai-je aperçu des elfes aquatiques
    Comme tout droit sortis d'un conte fantastique ?

    Mais revenons terre à terre,
    Les poissons ailés existe, mais c'est un mystère,
    Un mystère sorti tout droit du Dieu des océans,
    Des êtres agiles aux ailes d'argent.

    Que ces oiseaux-marins sont une chose étrange!
    La femme-papillon aux grandes ailes d'Ange,
    Qui nous sourit dans son opaque transparence,
    Semble nous dire: Allez plus loin que l'apparence,

    L'imaginaire de la jeune fille au papillon


    Ne vous arrêtez pas qu'au prime abord des choses,
    Cherchez, allez plus loin, entrez même en osmose,
    Sachez mieux regarder. Au prix de peu d'efforts,
    Vous verrez que la Vie foisonne de trésors.

    L. et Morganne


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  • Les saltimbanques

     

     

    Dans les villages les saltimbanques, arrivent.
    Les enfants vont devant, dans une farandole vive.
    Joie de voir enfin, des baladins dans leur faubourg.
    Des montreurs d'ours, roulement de tambour.

    Les paysans regarde le spectacle en rêvant,
    Pendant que devant eux, le petit singe savant,
    La cébile à la main, fait des cabrioles ,
    Avec ses mimiques et ses grimaces, les petits rigolent..

    Des femmes-papillons aux trapèzes voltigent
    Et le suspens est là qui donne le vertige.
    Elles semblent parfois toucher du bout des ailes
    Le haut du chapiteau qui s'ouvre sur le ciel.

    La nuit commence à tomber,
    Déjà la troupe s'ébranle, il faut les laisser aller.
    Peut-être reviendrons-t-il un jour ?
    Les saltimbanques et les troubadours.

     

    Morganne et L.


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    Echappée céleste

    Prends ma main, je t'emmène sur la voie lactée
    Bordée des fleurs du Ciel qu'on nomme les étoiles,
    Nous nous promènerons ainsi décontractés
    Dans de blancs vêtements ressemblant à des voiles.

    Puisque le temps n'a qu'une terrestre mesure,
    Que l'espace n'est rien dans le Ciel tout entier,
    Nous irons visiter le Passé, le Futur.
    Dans le petit matin, Je te ramènerai.

    Ta voix comme un appel,
    Viendra me sussurez du ciel,
    La route à suivre pour te retrouver,
    Vers les chemins de la paix.

    Secret gardé, secret d'éternité,
    Romantiquement à toi, droit vers cette immensité,
    De deux coeurs séparés, sous la voûte étoilée
    Par des kilomètres dans le ciel ainsi libérés.

    Je me vois courir dans les nuages vaporeux,
    Courir vers toi, pour que l'on soit enfin heureux,
    Les voiles blancs comme un navire,
    Mes vêtements m'iront à ravir.

    De ceux que nous aurons croisés sur notre route
    Certains seront persuadés sans aucun doute
    D'avoir rêvé de nous et seulement rêvés.
    Nul ne se doutera de notre grand secret.

    Prends ma main, je t'emmène sur la voie lactée
    Pour notre quotidienne et céleste échappée.
    Parcourrons à l'infini nos "hier", nos "demains",
    Faisons de nos vies des "toujours" main dans la main.

    Morganne et L.


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  • Douceur Printanière

     

    Dessous ces printaniers feuillages aux verts tendres,
    Si tu le veux aussi, nous irions nous étendre.
    Seuls au monde, nous regarderons les oiseaux batiffoler,

    Bercés par leur chant mélodieux, nous pourrons nous aimer.

     

    Eperdus et perdus, entourés de bruyère,
    Nos baisers s'unissant dans la brise légère,
    Et nos peaux dérobant de l'herbe son parfum,
    Nous perdrons pied sous la caresse de nos mains.

    Je me cambre pour te sentir plus proche de moi,
    Viens n'hésite pas, l'extase est là pour moi et toi.
    Mais attendons encore j'aime les jeux de l'amour,
    Le contact de ta main sur mon corps me fait chavirer sans retour.

    Et moi, tout de frissons, halluciné de fièvre
    De tenir ton plaisir juste au bord de mes lèvres,
    De baisers en mots doux, ainsi, très lentement,
    J'envolerai ton corps dans un ciel émouvant.

    Au mois des amoureux défiant l'apesanteur,
    Nos amis les oiseaux entonneront en choeur
    Un hymne célébrant le plus vivant bonheur
    De deux âmes ravies s'aimant parmi les fleurs.

    Morganne et L.


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