Merci L. de m'avoir donné le lien

de ton poème-vidéo.

Feuille d'automne (création de morganne peinture sur verre)

Dans la froidure et dans la brume,
Vision d'un autre Paradis,
Allons noyer nos amertumes
Là où l'automne resplendit.

La forêt nous tend ses bras d'or
Et de verdure mélangés,
Dans ses reflets multicolores
Les feuilles craquent sous nos pieds.

Un bruissement dans les fougères,
Plus un seul bruit, l'animal surgit.
Un renard apparaît, allure fière.
Charmant sous-bois pour abri.

Les feuilles virevoltent sous la frondaison,
Faisant avec la mousse un doux tapis.
Se transformant en humus fleurant bon,
Un cèpe de bordeaux, regarde mon amie.

Dans cette ambiante humidité,
Les oiseaux dans leur nid douillet
S'en sont allés se calfeutrer.
Vois ! un écureuil fait le guet.

Senteur de champignons, de baies, alléchantes,
Les feuilles en tourbillon se sauvent.
Ne voyons plus la brume, la vie m'enchante,
Regarde une clairière avec des colchiques mauves.

Une ballade nonchalante
Dans l'air revivifiant et frais
De la Nature environnante :
Le bonheur est simple et parfait.

4 mains Pauline et Morganne

Sous les nuages orageux,
Un grand festin pour les oiseaux,
Avant que l'onde au dessus d'eux
Ne déverse ses oripeaux.
Dans un grondement de tonnerre
Le sol s'abreuve en un éclair.

Un grand oiseau d'acier s'approche,
Un éclair l'aide à se poser sur le sol,
Une verrière laisse voir le ciel qui déverse,
Des torrents aquatiques qui pleurent en averses.
Regardant le céleste, le sourire au lèvres, des doux mots j'adresse..

Les yeux levés, comme une prière, j'adresse,
Je te sens là pas très loin de moi, dieu, ou déesse.
Un sentiment étrange m'envahi, je plane, je ne suis plus ici,
Je suis près de toi, et je suis bien, tombe, tombe la pluie,
Allongée, je pense, l' ange aux fleurs me regarde, sous sa protection, plus d'intempéries...

Morganne et L.

Sens-tu qu'une Amitié ancienne nous unie?

C'était, s'il m'en souvient, la fin du moyen-age :
Au plus profond de moi, je revois ton visage
Sous son bonnet de paysanne, ô mon Amie.

Le moyen âge, j'y vivais, c'était un bon présage.
Nous vivions à l'air pur, je me souviens de ton image,
Palefrenier, je pense plutôt à toi dans ce sens,
Moi paysanne assez jolie cheveux frisés sous bonnet blanc.

Tu venais à notre table dans cette ferme d'antan,
Je te servais du bon pain de campagne avec mon couteau tranchant.
Qu'il était doux, ce temps, vie simple amitié, mais respect pourtant.
Je me souviens, n'avais-je pas une attirance pour toi en ce temps...

J'étais en ces temps là un petit troubadour,
J'allais par le pays et j'y chantais l'amour.
En sortant du village et non sans nostalgie
J'avais la larme à l'oeil que de quitter ma Mie.

Qu'il serait doux, de revenir au Moyen-âge,
Un jour si tu veux, allons y faire un tour,
Pour retrouver, notre jeune âge,
Dans une ancienne vie faites d'amour...

Morganne et L.

Le sentier montagneux refleuri nous attend.
Viens, donne-moi la main, profitons du printemps.
Lorsque nous atteindrons les sommets enneigés,
Je te volerai là notre premier baiser,

Douceur d'un moment d'intimité,
Seuls sur le toit du monde en liberté,
Les pieds piétinant dans la neige gelée,
Mais deux coeurs en émoi, chaleur assurée...

Dans le creux de mes bras, ainsi plus près du ciel,
De ce bel avant-goût de romance éternelle
Nous nous dessinerons de précieux souvenirs
En aveux murmurés, promesses d'avenir.

Redescendons, je connais un coin secret,
Prenons dans la sente, on sera discrets.
Une ancienne bergerie de pierres,
Abritera nos nouveaux amours, "fun" sussure nous un doux air...

Cet endroit merveilleux nous laissera le temps,
De nous aimer librement,
A l'abri des regard, laisser libre cours à notre égarement.
Nous laissant tous deux pantelants...

Morganne et L.