• Sur le chemin de bel air 4 mains Magnum et Morganne

    Sur le chemin gravillonné du château de Bel Air,
    Une jeune fille s'avance, la tête en l'air.
    Monsieur le comte la regarde avec envie,
    Cette tourterelle tout juste tombée du nid...

    Tombée trop tôt, peut-être, à la merci des désirs,
    Les hommes, pervers, ne pensent qu’à leur plaisir.
    Jeune demoiselle, innocente et pure, veille
    A ne pas trop t’approcher des violeurs en sommeil.

    Mademoiselle n'est pas farouche,
    Fait fi des conseils qui pour elle ne la touche.
    Elle entrera au service de monsieur le comte,
    Sans se soucier des mises en garde qu'on lui raconte.

    Joli oiseau qui battait à peine des ailes
    Déjà prisonnier d’une cage transparente.
    Dans sa prison de verre, jeune oiselle,
    De sa captivité est inconsciente.

    Elle fôlatrait, papillonnait, se trouvait belle,
    Monsieur le comte ne savait pas qu'elle était pucelle.
    La prenant par la taille, il l'embrassait dans le cou,
    Elle toute rigolarde, aimait sans complexe les bisous. 

    La comtesse les surprenant, le regarda,
    Ire dans les yeux, le comte se détacha,
    Mise dehors, sans travail, pauvre fille,
    Neuf mois plus tard elle regagnait la ville.

    Un paquet sous le bras, sans un sou en poche,
    Une petite fille ressemblant au comte,
    Fut abandonnée à l'Orphelinat sour un porche.
    Triste fin pour une histoire qui n'est pas un conte.

    Prenez garde, ne prenez rien à la légère,
    Gardez votre place, vous n'en ressortirez pas amère.
    Jeune fille trop pure, aimant le libertinage,
    Devint une femme avec enfant bien avant l'age.

    4 mains (magnum et Morganne)

     

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