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L'escadron survole le champ de lavande parfumé,
Comme la patrouille de france en rang serré.
Piquée du charognard,
Toujours en premier, goguenard.
Le ciel bourdonne, petits bruissements soulignés,
Mesdames et messieurs la parade va commencer.
La saveur et la senteur des lavandes les attirent,
Du bon pollen, tous ils en soutirent.
Eperdus de parfum ils titubent,
Replongent pour se "shooter" encore un brin,
Drogue douce à leur trompe en tube,
Laissez en un peu à Fragonard pour ses parfums..
Fin de la journée, ailes déployées,
Les bourdons les pattes alourdies de ce nectar,
Ne peuvent plus décoller,
Certains ivres, mourront sur le champ de bataille après la bagarre.
Morganne
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J’adore cette saison.
L’automne c’est si beau,
Le monde adore regarder les arbres et toutes ces belles couleurs
L’automne c’est si beau,
C’est la saison des poires des pommes, des noix, des châtaignes et des marrons.
L’automne c’est si beau,
C’est si joli, ces feuilles qui volent en faisant un tapis rouille, jaune et marron.
L’automne j’aime et c’est beau,
C’est beau de faire une randonnée, dans la forêt et les taillis,
Quand tous les oiseaux chantent, pour retenir le soleil et éloigner la pluie.
Et bientôt ce sera le ski.
Et je ris.
Clara
09/10/2011
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Se départir des vapeurs du lac,
De l’attente des vestales investies par leurs chants,
Alors, nous sentirons la fraîcheur du jour nouveau,
Celui qui sans peine s’installe sur les flots.
Neptune et son trident allongé nous attend,
Le jour s'est levé sur un ciel clair rosissant.
Agréable lieu d'apaisement le lac clapote,
Vaguelettes reposantes pour la femme qui canote.
Son âme se délite avec bonheur
En ces lieux sans réelles frontières,
Tel un esprit quand il respire si tranquille
Restent quelques destins lovés dans un fin écrin.
Alain, 10 janvier 2014
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Où es tu, l’homme qui hante mes nuits ?
Tu passes en nocturne et tu t’enfuis.
Rêve sans réalité, seulement le bonheur d’aimer,
Halo de lumière restant après le réveil désespéré.
Courir après des chimères,
Faire moins de rêves amers,
Pouvoir croquer le fruit défendu,
Dans un immense paradis perdu.
Mon monde désiré c’est celui où tu vis,
Celui où je suis, la petite maison dans la prairie.
Mais tu n’es pas là, ta présence évanescente s’enfuit.
Quelle déraison hante ma tête, je n’ai pas d’alibi.
Mon imaginaire tourne vers les galaxies,
L’astre céleste me ramène à mon envie.
Dormir au moins une fois dans le creux d’un lit,
Blottie dans le creux de tes bras jusqu’au bout de la nuit.
Morganne
14/09/2011
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