• Nous irons aux champs ma mie

     

     

    Nous irons aux champs ma Mie (alain (spock27) et Morganne

    Illustration perso d'Al.

     

     

    Nous irons aux champs ma mie,
    Humer les verts pâturages,
    Retrouver les parfums d'antan,
    Parcourir pieds nus les prés fleuris,
    Dans la jubilation de nos quinze ans,
    Perles pures comme la première des rosées.

    Nous irons par les bois d'autrefois,
    Dépoussiérer nos souvenirs,
    Quand, entre deux antiennes,
    Nous contemplions notre Lune, stellaire diadème.
    Eblouis par ces myriades de constellations.
    Redécouvrons notre premier baiser,
    Cœurs en fusion, chaste engagement.

    Nous irons là où tu voudras, comme partout nous avons étés,
    Main dans la main, yeux dans les yeux, complices d'un été.
    Les yeux parfois embués de chagrins passagers,
    Parfois illuminés par des larmes filées de joie.

    Nous rendrons hommage à ce que furent nos horizons,
    En revoyant défiler le temps de notre complicité à deux,
    En vivant milles vies ensemble sous les mêmes cieux,
    S'imprégnant l'un de l'autre sans pouvoir se détacher
    Si fusionnelles étaient nos envies de nous retrouver.
    C'était pour nous le mirage d’un amour sacré.

     

     

    Morganne et alain (spock27)

    Nous irons aux champs ma Mie (alain (spock27) et Morganne

     


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  • Quatre mains d'Alain et Morganne

    Photo d'alain (spock27)

    A l'orée de la vie, le parfum est si intense,

    Les bois sont verts, les herbes sont de pleine jeunesse,
    Les sous-bois jolis racontent leurs histoires
    Qui se tissent par leurs mains si fines,
    Des aiguilles taillées d'ivoire dans la paume.

    Des contes doux d'elfes aux ailes translucides,
    Voletant et virevoltant au faîte de l'univers,
    les pastellistes du monde on fait verte la frondaison du bois
    Volupté de respirer l'air si pur, et voir cette illumination,
    visionner un rai de lumière intense
    Dans ce paradis de sous bois...

    Et pourtant, il faut se mouvoir adagio,
    En ces lieux, c'est notre devoir que de respirer
    Et aspirer à l’autre, l'esprit se raréfie,
    Les pensées s'étirent jusqu'à en mourir,
    Le corps se déleste, le soleil rougit de désir.

    Pianissimo, l'air est libre de notes,
    Allégro, c'est divin de vivre désinvoltes.
    L'astre d'or va plonger dans la mer, éblouissant,
    Respirons la brise marine,
    Ecoutons le chant des sirènes au loin,
    Amour les entends-tu ?

     

    4 mains d'amitiés Alain/Morganne


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  • Nous vieillirons ensemble Morganne et Alain (spock27)

     

    Au pays des abandons, tu fus la première des lueurs,

    Tu as cheminé avec moi dans ton ombre avec bonheur,

    Comme on chemine quand on a le coeur joyeux.

    Les sentiments à tes côtés se gorgent de rire,

    Les besaces de bon vin, le soleil qui rougeoie sur ta délicate gorge.

     

    Au pays sans fond, je croyais les souvenirs éperdus,

    Tu fus la lumlière au fond du puits écarlate ;

    La couleur dans les plis du noir velours de ta robe,

    La candeur de la soie de ton corsage qui a moi se dérobait.

     

    En revoyant, ton visage sans âge,

    Où les rides ont creusé d'adorables ruisselets,

    J'oublie le temps qui court si vite, mon âge et ce dos voûté..

    La joie de vivre, atténue la prise des ans à nos côtés.

     

    Alain/Morganne. Poème à quatre mains.

    4 novembre 2011


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