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Le ciel veillait
Le Ciel veillait.
Une ombre se détache du fond du ciel,
C'est le coucher l'astre va tomber dans la mer.
Une silhouette est là assise, regard fixe, superficiel.
Elle est assise la tête sur ses genoux, elle a l'air amère.
Des cheveux blonds, longs pendent comme des stalactites or.
Tout est tranquille au bord de la falaise, le vent ramène des embruns.
Rien ni personne ne saura ce qu'elle fait, dans ce décor.
Peut être son amour aux cheveux bruns,
L'abandonnant pour des horizons lointains.
Non elle reste là, l'astre est tombé dans l'eau
D'un geste las, elle avance, mettre un terme et écrire fin
Jeune fille reste les pieds sur terre, ne fait pas le grand saut.
Elle est là au bord de la falaise, pas de regrets, pas de « toujours »
Ne fait pas comme l'albatros, des ailes tu n'as, ce saut sera le néant.
Tu es jolie jeune fille, pour mourir de cette guerre de l'amour.
Le silence est divin dans ses oreilles que le bruits de l'océan.
On s'attend à une chute interminable,
Soudain une main l'enserre, la ramène loin du bord.
Elle résiste mais les bras sont forts. Elle se sent minable.
Volteface, interrogative, elle le voit et il perçoit son remord.
Pour la consoler lui susurre tendrement une chanson.
Trois petites notes de musique ..
Les larmes perlent le long des joues, l'instant est si bon.
Ils se regardent pathétiques......
C'est l'élu de son coeur, le touche comme au sortir d'un rêve.
Il est là, le plongeon final n'a pas eu lieu, il a droit à son auréole.
La défaite, la mort sans détour l'attendait en bas de la grève.
Enlacés ils s'en retournent, voila ils s'envolent au pays des lucioles.
Morganne
Quand on croit que tout est fini, il y a toujours la chance que le ciel nous envoie de l'infini.
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